ATTENTION :

ce cours correspond au programme de 2013, il n'est pas conforme au programme de terminale de SES en vigueur depuis 2019.

CH02. Comment expliquer l’instabilité de la croissance ? (Attention : programme précédent)

Vous avez vu dans le chapitre précédent que la croissance économique se faisait par l'accumulation de facteurs de production (travail et capital), par l'amélioration des techniques, et par le développement de la demande. Si les quantités de facteurs pouvaient s'accroître de façon proportionnelle, si les innovations survenaient de façon uniforme et si la demande croissait de façon continue, alors la croissance serait un processus régulier. Mais vous savez qu'il n'en est rien : le progrès technique dépend aussi du hasard des découvertes, les proportions de facteurs peuvent changer selon le choix des combinaisons productives, la demande varie selon les caprices des consommateurs. Les économistes ont ainsi l'habitude d'expliquer les aléas de la croissance par des « chocs » d'offre et de demande, c'est-à-dire des modifications imprévues des conditions de production ou du niveau de la demande. Dans les deux premiers paragraphes de cette section nous allons analyser les mécanismes par lesquels ces « chocs » d'offre et de demande affectent le rythme de la croissance. Par ailleurs, l'activité bancaire peut faire que l'offre et la demande n'évoluent pas au même rythme. Ce « désajustement » entre la production et la demande, provoque périodiquement des corrections et des rattrapages, et donc, là encore, de brusques modifications de la conjoncture. C'est ce « cycle du crédit » que vous découvrirez dans le troisième paragraphe de cette section.

Vous avez vu dans le chapitre précédent que la croissance économique se faisait par l'accumulation de facteurs de production (travail et capital), par l'amélioration des techniques, et par le développement de la demande. Si les quantités de facteurs pouvaient s'accroître de façon proportionnelle, si les innovations survenaient de façon uniforme et si la demande croissait de façon continue, alors la croissance serait un processus régulier.

Mais vous savez qu'il n'en est rien : le progrès technique dépend aussi du hasard des découvertes, les proportions de facteurs peuvent changer selon le choix des combinaisons productives, la demande varie selon les caprices des consommateurs. Les économistes ont ainsi l'habitude d'expliquer les aléas de la croissance par des « chocs » d'offre et de demande, c'est-à-dire des modifications imprévues des conditions de production ou du niveau de la demande.

Dans les deux premiers paragraphes de cette section nous allons analyser les mécanismes par lesquels ces « chocs » d'offre et de demande affectent le rythme de la croissance. Par ailleurs, l'activité bancaire peut faire que l'offre et la demande n'évoluent pas au même rythme. Ce « désajustement » entre la production et la demande, provoque périodiquement des corrections et des rattrapages, et donc, là encore, de brusques modifications de la conjoncture. C'est ce « cycle du crédit » que vous découvrirez dans le troisième paragraphe de cette section.

1. Progrès des techniques et crise des matières premières : les chocs d'offre

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Dans les deux premiers paragraphes de cette section nous allons analyser les mécanismes par lesquels ces « chocs » d'offre et de demande affectent le rythme de la croissance. Nous verrons dans le troisième paragraphe qu'une succession de chocs d'offre positifs et de chocs d'offre négatifs peuvent expliquer les fluctuations de l'activité économique.

Dans les deux premiers paragraphes de cette section nous allons analyser les mécanismes par lesquels ces « chocs » d'offre et de demande affectent le rythme de la croissance. Nous verrons dans le troisième paragraphe qu'une succession de chocs d'offre positifs et de chocs d'offre négatifs peuvent expliquer les fluctuations de l'activité économique.

1.1. Un choc d'offre négatif va généralement réduire la production et augmenter les prix.

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La productivité du travail peut-elle brusquement baisser ? Cela peut paraître improbable parce que l'efficacité productive n'a fait que progresser depuis les débuts de l'ère industrielle. Mais si nos ressources énergétiques les plus performantes, comme le pétrole, venaient à manquer, alors notre capacité productive serait diminuée : un bateau à voile ou à vapeur, par exemple, transporte moins de marchandises et les transporte moins vite qu'un avion. Prenons comme exemple une hausse du prix des matières premières. C'est un phénomène qui nous paraît plus habituel. Il peut provenir d'une raréfaction de ces ressources, soit qu'elles s'épuisent progressivement, soit que la demande mondiale augmente plus vite que leur production, notamment « à cause » du développement des pays pauvres qui accroissent leur production et donc leur consommation de matières premières en tout genre. Mais la hausse du prix des matières premières peut aussi venir d'un choc d'offre négatif sur leur production – la productivité des exploitations pétrolières, par exemple, diminue au fur et à mesure que l'on exploite des gisements plus difficiles d'accès – ou encore d'un problème politique comme un conflit armé. Quelle qu'en soit l'origine, comment l'économie va-t-elle réagir à un choc d'offre négatif ? Si la productivité a baissé et que se maintiennent les quantités de facteur de production, alors le niveau de production diminue. Cela se traduit donc a priori par une réduction du PIB réel. Mais, si on suppose, de plus, que le niveau de la demande ne diminue pas pareillement, alors la concurrence entre les acheteurs fera augmenter les prix et la baisse de la production s'accompagnera d'une poussée inflationniste, d'autant plus générale que la baisse de la productivité affecte un grand nombre de secteurs. Le pouvoir d'achat des consommateurs aura donc diminué : un choc d'offre négatif appauvrit la population. Si le choc d'offre négatif consiste en une hausse du prix des matières premières, les conséquences seront finalement très similaires. Soit les consommateurs disposent de suffisamment de revenus pour payer plus cher les biens qu'ils achètent, et auquel cas les entreprises pourront maintenir leur production en augmentant les prix : la hausse du prix des matières premières aura été simplement répercutée sur l'acheteur final. Soit les consommateurs ne peuvent pas consacrer plus de revenus à leurs achats, et dans ce cas ils devront acheter moins de biens devenus plus chers à cause du coût des matières premières. La production des entreprises devra diminuer en conséquence. Le plus probable est d'ailleurs un mélange de ces deux scénarios : certains ménages pourront accroître leurs dépenses tandis que d'autres devront réduire leur consommation réelle. Mais dans tous les cas, le pouvoir d'achat aura bien diminué et le choc d'offre négatif aura appauvri les consommateurs.

La productivité du travail peut-elle brusquement baisser ? Cela peut paraître improbable parce que l'efficacité productive n'a fait que progresser depuis les débuts de l'ère industrielle. Mais si nos ressources énergétiques les plus performantes, comme le pétrole, venaient à manquer, alors notre capacité productive serait diminuée : un bateau à voile ou à vapeur, par exemple, transporte moins de marchandises et les transporte moins vite qu'un avion.

Prenons comme exemple une hausse du prix des matières premières. C'est un phénomène qui nous paraît plus habituel. Il peut provenir d'une raréfaction de ces ressources, soit qu'elles s'épuisent progressivement, soit que la demande mondiale augmente plus vite que leur production, notamment « à cause » du développement des pays pauvres qui accroissent leur production et donc leur consommation de matières premières en tout genre. Mais la hausse du prix des matières premières peut aussi venir d'un choc d'offre négatif sur leur production – la productivité des exploitations pétrolières, par exemple, diminue au fur et à mesure que l'on exploite des gisements plus difficiles d'accès – ou encore d'un problème politique comme un conflit armé.

Quelle qu'en soit l'origine, comment l'économie va-t-elle réagir à un choc d'offre négatif ?

  • Si la productivité a baissé et que se maintiennent les quantités de facteur de production, alors le niveau de production diminue. Cela se traduit donc a priori par une réduction du PIB réel. Mais, si on suppose, de plus, que le niveau de la demande ne diminue pas pareillement, alors la concurrence entre les acheteurs fera augmenter les prix et la baisse de la production s'accompagnera d'une poussée inflationniste, d'autant plus générale que la baisse de la productivité affecte un grand nombre de secteurs. Le pouvoir d'achat des consommateurs aura donc diminué : un choc d'offre négatif appauvrit la population.
  • Si le choc d'offre négatif consiste en une hausse du prix des matières premières, les conséquences seront finalement très similaires.
    • Soit les consommateurs disposent de suffisamment de revenus pour payer plus cher les biens qu'ils achètent, et auquel cas les entreprises pourront maintenir leur production en augmentant les prix : la hausse du prix des matières premières aura été simplement répercutée sur l'acheteur final.
    • Soit les consommateurs ne peuvent pas consacrer plus de revenus à leurs achats, et dans ce cas ils devront acheter moins de biens devenus plus chers à cause du coût des matières premières. La production des entreprises devra diminuer en conséquence.

Le plus probable est d'ailleurs un mélange de ces deux scénarios : certains ménages pourront accroître leurs dépenses tandis que d'autres devront réduire leur consommation réelle. Mais dans tous les cas, le pouvoir d'achat aura bien diminué et le choc d'offre négatif aura appauvri les consommateurs.

1.2. Symétriquement, un choc d'offre positif augmente la production et diminue les prix.

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Il est assez facile de voir qu'une hausse de la productivité – quelle qu'en soit l'origine : progrès technique, meilleure organisation des entreprises – entraîne une hausse des capacités de production. Nous sommes alors capables de produire plus parce que nous produisons plus efficacement. Il est moins évident de comprendre pourquoi il en est de même si le prix des matières premières baisse, mais le raisonnement est au fond assez simple. En effet, si le coût des consommations intermédiaires d'une entreprises diminue, alors son « pouvoir d'achat » augmente, et elle peut, avec un même chiffre d'affaires, acheter plus de facteurs de production. Cela implique donc qu'avec un même prix payé par le consommateur, elle peut produire une plus grande quantité. Dit autrement, la production devient plus rentable : elle peut produire plus. Que le travail soit plus efficace ou les matières premières meilleur marché, le coût unitaire des biens produits, et donc leur prix va diminuer, le pouvoir d'achat des ménages va donc s'accroître. Un choc d'offre positif a donc comme première conséquence l'enrichissement global de la population. Cette hausse du pouvoir d'achat peut se traduire par une hausse de la demande des mêmes biens et services si la demande n'en est pas saturée, ou par une hausse de la demande de nouveaux biens dans le cas contraire. Dans tous les cas, un choc d'offre positif aura donc entraîné une baisse des prix et/ou une hausse du niveau de production.

Il est assez facile de voir qu'une hausse de la productivité – quelle qu'en soit l'origine : progrès technique, meilleure organisation des entreprises – entraîne une hausse des capacités de production. Nous sommes alors capables de produire plus parce que nous produisons plus efficacement.

Il est moins évident de comprendre pourquoi il en est de même si le prix des matières premières baisse, mais le raisonnement est au fond assez simple. En effet, si le coût des consommations intermédiaires d'une entreprises diminue, alors son « pouvoir d'achat » augmente, et elle peut, avec un même chiffre d'affaires, acheter plus de facteurs de production. Cela implique donc qu'avec un même prix payé par le consommateur, elle peut produire une plus grande quantité. Dit autrement, la production devient plus rentable : elle peut produire plus.

Que le travail soit plus efficace ou les matières premières meilleur marché, le coût unitaire des biens produits, et donc leur prix va diminuer, le pouvoir d'achat des ménages va donc s'accroître. Un choc d'offre positif a donc comme première conséquence l'enrichissement global de la population.

Cette hausse du pouvoir d'achat peut se traduire par une hausse de la demande des mêmes biens et services si la demande n'en est pas saturée, ou par une hausse de la demande de nouveaux biens dans le cas contraire. Dans tous les cas, un choc d'offre positif aura donc entraîné une baisse des prix et/ou une hausse du niveau de production.

1.3. Un choc d'offre permanent modifie momentanément la croissance, tandis qu'un choc d'offre temporaire fait apparaître un cycle économique.

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Certains chocs d'offre ont un effet a priori permanent : la mise au point d'une technique de production ou d'une organisation du travail plus efficaces est acquise une fois pour toute. De même, la raréfaction d'une matière première dont les réserves s'épuisent a un caractère définitif. En revanche, d'autres peuvent n'être que transitoires : la variation de la durée légale du travail peut être revue à la hausse comme à la baisse, les fluctuations du prix des matières premières obéir à des causes elles-mêmes temporaires (crises politiques, aléas de la demande, …). Lorsque les chocs d'offre positifs ou négatifs sont définitifs, alors ils affectent l'économie de façon permanente. Ainsi, un choc d'offre positif définitif entraîne une accélération de la croissance, et ensuite le niveau de production et le niveau de vie seront définitivement plus élevés. « La forte croissance économique des 30 glorieuses en France peut s’expliquer en partie par un choc d’offre durable. En effet, durant cette période, les entreprises ont réalisé d’importants gains de productivité en rattrapant peu à peu leur retard sur les E-U. Des missions de productivité (chefs d’entreprise et cadres sont allés aux E-U), l’utilisation massive du taylorisme et du fordisme dans l’industrie et notamment dans l’automobile ont accru l’efficacité des méthodes de production (voir chapitre précédent pour plus de détails). Or, les gains de productivité ont permis de financer des hausses de salaire, des hausses de profit et des baisses de prix (ou une faible augmentation) grâce à la baisse des coûts de production qu’elle induit (on produit relativement plus par rapport au travail utilisé et donc payé). De ce fait la demande globale (consommation et investissement) augmente les débouchés des entreprises produisant biens et services de consommation d’une part et biens de production d’autre part. Le volume de production augmente : il y a croissance. Ainsi, entre 1950 et 1973, le PIB par habitant de la France a augmenté en moyenne par an de 4,3 % du fait d’une croissance annuelle moyenne de la productivité du travail de 4,8 % selon O. Blanchard et D. Cohen ». Symétriquement un choc d'offre négatif durable entraîne un ralentissement de la croissance puis un niveau de production et un niveau de vie définitivement plus faibles. Prenons l’exemple de la hausse des salaires et du ralentissement des gains de productivité à la fin des années 60 et au début des années 70 en France. La hausse des salaires fut décidée, négociée, lors des accords de Grenelle de 1968 suite au mouvement de mai 1968 (35 % pour le SMIG, plus de deux fois 7% durant l’année 68 pour les salaires du secteur privé). Cette forte hausse des salaires et le ralentissement de la productivité du travail ont entraîné une hausse des coûts de production donc une réduction de la rentabilité de la production ce qui a engendré une moindre incitation à produire. Ainsi, la croissance a fortement ralenti. Toujours d’après O. Blanchard et D. Cohen, le PIB par tête n’a augmenté que de 1,7 % entre 1973 et 2007. Bien sûr, de nombreux autres facteurs ont pu jouer … la hausse des salaires n’ayant pas connu des hausses fortes et continues durant ces trente ans, vous le savez bien ! Des chocs temporaires vont par contre créer des fluctuations de la croissance, c'est-à-dire des successions d'accélérations et de ralentissements. Un choc d'offre négatif va ainsi ralentir la croissance quand il apparaitra : si le prix des matières premières augmente, le niveau de production se réduit, comme on l'a vu précédemment. Mais si le prix des matières premières diminue par la suite – on parle volontiers de « contre-choc » – la croissance va cette fois s'accélérer : la fin d'un choc d'offre négatif équivaut à un choc d'offre positif. Des chocs d'offre temporaires créent une succession de phase d'accélération et de ralentissement de la croissance, et peuvent donc expliquer cette instabilité de la croissance que l'on constate dans l'histoire économique.

Certains chocs d'offre ont un effet a priori permanent : la mise au point d'une technique de production ou d'une organisation du travail plus efficaces est acquise une fois pour toute. De même, la raréfaction d'une matière première dont les réserves s'épuisent a un caractère définitif. En revanche, d'autres peuvent n'être que transitoires : la variation de la durée légale du travail peut être revue à la hausse comme à la baisse, les fluctuations du prix des matières premières obéir à des causes elles-mêmes temporaires (crises politiques, aléas de la demande, …). Lorsque les chocs d'offre positifs ou négatifs sont définitifs, alors ils affectent l'économie de façon permanente.

Ainsi, un choc d'offre positif définitif entraîne une accélération de la croissance, et ensuite le niveau de production et le niveau de vie seront définitivement plus élevés.

« La forte croissance économique des 30 glorieuses en France peut s’expliquer en partie par un choc d’offre durable. En effet, durant cette période, les entreprises ont réalisé d’importants gains de productivité en rattrapant peu à peu leur retard sur les E-U. Des missions de productivité (chefs d’entreprise et cadres sont allés aux E-U), l’utilisation massive du taylorisme et du fordisme dans l’industrie et notamment dans l’automobile ont accru l’efficacité des méthodes de production (voir chapitre précédent pour plus de détails). Or, les gains de productivité ont permis de financer des hausses de salaire, des hausses de profit et des baisses de prix (ou une faible augmentation) grâce à la baisse des coûts de production qu’elle induit (on produit relativement plus par rapport au travail utilisé et donc payé). De ce fait la demande globale (consommation et investissement) augmente les débouchés des entreprises produisant biens et services de consommation d’une part et biens de production d’autre part. Le volume de production augmente : il y a croissance. Ainsi, entre 1950 et 1973, le PIB par habitant de la France a augmenté en moyenne par an de 4,3 % du fait d’une croissance annuelle moyenne de la productivité du travail de 4,8 % selon O. Blanchard et D. Cohen ».

Symétriquement un choc d'offre négatif durable entraîne un ralentissement de la croissance puis un niveau de production et un niveau de vie définitivement plus faibles. Prenons l’exemple de la hausse des salaires et du ralentissement des gains de productivité à la fin des années 60 et au début des années 70 en France. La hausse des salaires fut décidée, négociée, lors des accords de Grenelle de 1968 suite au mouvement de mai 1968 (35 % pour le SMIG, plus de deux fois 7% durant l’année 68 pour les salaires du secteur privé). Cette forte hausse des salaires et le ralentissement de la productivité du travail ont entraîné une hausse des coûts de production donc une réduction de la rentabilité de la production ce qui a engendré une moindre incitation à produire. Ainsi, la croissance a fortement ralenti. Toujours d’après O. Blanchard et D. Cohen, le PIB par tête n’a augmenté que de 1,7 % entre 1973 et 2007. Bien sûr, de nombreux autres facteurs ont pu jouer … la hausse des salaires n’ayant pas connu des hausses fortes et continues durant ces trente ans, vous le savez bien !

Des chocs temporaires vont par contre créer des fluctuations de la croissance, c'est-à-dire des successions d'accélérations et de ralentissements. Un choc d'offre négatif va ainsi ralentir la croissance quand il apparaitra : si le prix des matières premières augmente, le niveau de production se réduit, comme on l'a vu précédemment. Mais si le prix des matières premières diminue par la suite – on parle volontiers de « contre-choc » – la croissance va cette fois s'accélérer : la fin d'un choc d'offre négatif équivaut à un choc d'offre positif. Des chocs d'offre temporaires créent une succession de phase d'accélération et de ralentissement de la croissance, et peuvent donc expliquer cette instabilité de la croissance que l'on constate dans l'histoire économique.