Intégration

L'intégration est le processus débouchant sur le partage de valeurs communes, de buts communs, entre des individus en interaction au sein d'une société ou d'un groupe social. Le mot peut aussi désigner le résultat de ce processus.

L'intégration est le processus débouchant sur le partage de valeurs communes, de buts communs, entre des individus en interaction au sein d'une société ou d'un groupe social. Le mot peut aussi désigner le résultat de ce processus.

L'intégration peut être celle d'une société (ou d'un groupe social) ; elle permet de dépasser la diversité des individus en établissant des valeurs, des buts communs.

L'intégration peut être celle d'un individu dans un groupe social qui détermine les règles sociales et les valeurs à suivre ; elle permet à l'individu "intégré" l'instauration de relations sociales durables.

Dans une société de plus en plus diversifiée, dans laquelle les instances d'intégration traditionnelles se transforment, dans laquelle la précarité de l'emploi se développe, l'intégration de la société semble moins forte. Ainsi, il y a un risque de développement de l'exclusion. De manière plus posistive, la moins forte intégration peut être source de plus de liberté individuelle, de plus d'individualisme. Mais il est difficile de présenter réellement des "tendances".

Peut-on parler de société intégrée aujourd'hui en France ? La diversité des groupes sociaux, des individus donc des valeurs, des comportements, permet-elle de parler de valeurs communes, de buts communs ? La "crise" des instances d'intégration (famille, école, etc.) pemet-elle la transmission de valeurs communes ? La cohésion sociale peut-elle être assurée ? Cependant la diversité n'exclut pas forcément la cohésion dès lors que des procédures de régulation des différends et des conflits existent et permettent la vie collective.

On le voit, les enjeux portent donc sur toutes les questions posées par la montée des communautarismes, la montée de l'individualisme aussi.

• Il n'existe pas d'indicateur mesurant directement le degré d'intégration.
• L'évolution du nombre de conflits (du travail par exemple) n'est pas forcément un indicateur pertinent (même s'il peut être utilisé) car le conflit social peut favoriser l'intégration de chaque groupe social en lutte et l'émergence de nouvelles règles de vie sociale permettant cohésion sociale et donc intégration.
• Des indicateurs peuvent être utilisés pour estimer le degré d'intégration dans un domaine particulier comme le niveau du chômage, l'importance des emplois précaires, du nombre de pauvres, de SDF, l'importance de l'abstentionnisme etc.

• Ne pas limiter l'utilisation de la notion d'intégration à la question des immigrés dans un pays et donc ne pas confondre intégration et assimilation.
• Ne pas non plus assimiler purement et simplement intégration, cohésion sociale et lien social(relire ces notions), même si évidemment toutes ces notions sont reliées entre elles.