2. La situation financière des ménages : une situation généralement de capacité de financement mais avec parfois des besoins de financement.

2.1. Ressources et dépenses des ménages dans la comptabilité nationale.

Les revenus des ménages ont plusieurs origines. Nous avons vu que pour l’essentiel il s’agit de revenus du travail salarié mais aussi d’un travail indépendant. À côté de ce type de ressources, les ménages peuvent percevoir des revenus sur ce qu’ils possèdent : des intérêts de leurs placements auprès des banques comme sur les marchés financiers, des dividendes liés à la détention d’action, des loyers ou rentes qui proviennent de logements, de terres possédées. Ces revenus, qui sont liés à une activité directe, s’appellent revenus primaires. Mais ce ne sont pas les seules sources de revenus des ménages. En effet, il faut tenir compte des interventions de l’Etat qui peuvent augmenter ou diminuer les revenus primaires des ménages. Les cotisations sociales, tout comme les impôts directs vont diminuer les revenus primaires, les prestations sociales et revenus de transfert (les allocations chômages, les allocations familiales, le remboursement des dépenses de santé…) vont les augmenter. Au final, on obtient ce que l’on appelle le revenu disponible des ménages :Revenu disponible des ménages = Revenus d’activité + revenus de la propriété + revenus de transfert – cotisations sociales – impôts directsC’est à partir de ce revenu disponible que les ménages consomment et épargnent. Cette épargne sert à financer en partie l’investissement c’est-à-dire les achats de logement (et, dans les statistiques de l’INSEE, les grosses réparations). Si, globalement on l’a vu, cette épargne est supérieure à l’investissement (il y a donc capacité de financement), il se peut qu’individuellement ce ne soit pas le cas.

Les revenus des ménages ont plusieurs origines. Nous avons vu que pour l’essentiel il s’agit de revenus du travail salarié mais aussi d’un travail indépendant. À côté de ce type de ressources, les ménages peuvent percevoir des revenus sur ce qu’ils possèdent : des intérêts de leurs placements auprès des banques comme sur les marchés financiers, des dividendes liés à la détention d’action, des loyers ou rentes qui proviennent de logements, de terres possédées. Ces revenus, qui sont liés à une activité directe, s’appellent revenus primaires. Mais ce ne sont pas les seules sources de revenus des ménages. En effet, il faut tenir compte des interventions de l’Etat qui peuvent augmenter ou diminuer les revenus primaires des ménages. Les cotisations sociales, tout comme les impôts directs vont diminuer les revenus primaires, les prestations sociales et revenus de transfert (les allocations chômages, les allocations familiales, le remboursement des dépenses de santé…) vont les augmenter.

Au final, on obtient ce que l’on appelle le revenu disponible des ménages :

Revenu disponible des ménages = Revenus d’activité + revenus de la propriété + revenus de transfert – cotisations sociales – impôts directs

C’est à partir de ce revenu disponible que les ménages consomment et épargnent. Cette épargne sert à financer en partie l’investissement c’est-à-dire les achats de logement (et, dans les statistiques de l’INSEE, les grosses réparations). Si, globalement on l’a vu, cette épargne est supérieure à l’investissement (il y a donc capacité de financement), il se peut qu’individuellement ce ne soit pas le cas.

2.2. Epargne et emprunt des ménages.

Comme nous l’avons vu, les ménages qui ont une épargne non utilisée pour financer les achats de logement peuvent la placer sur les marchés financiers ou dans des banques sur des produits d’épargne. Leur objectif est alors d’obtenir des revenus futurs qui leur permettront de consommer plus tard. Cette épargne permettra dans l’immédiat de financer l’activité économique via les banques ou les marchés financiers, en augmentant l’offre de fonds prêtables. Précisons ici qu’achat d’action ou d’obligation ne permet le financement direct de l’Etat ou d’entreprises que s’il s’agit d’actions ou d’obligations nouvelles (on parle de marché primaire) ; en effet, s’il y a achat d’actions ou d’obligations anciennes, déjà achetés à l’entreprise ou à l’État précédemment, il n’y a pas de financements nouveaux mais seulement un changement de créancier ou de propriétaire : on est sur le marché secondaire.Même si globalement, les ménages ont une capacité de financement, vous le savez, pour des achats importants comme l’achat d’une voiture ou d’un logement, les ménages n’ont pas suffisamment d’épargne pour régler ces achats ; dès lors, ils doivent emprunter aux banques.

Comme nous l’avons vu, les ménages qui ont une épargne non utilisée pour financer les achats de logement peuvent la placer sur les marchés financiers ou dans des banques sur des produits d’épargne. Leur objectif est alors d’obtenir des revenus futurs qui leur permettront de consommer plus tard. Cette épargne permettra dans l’immédiat de financer l’activité économique via les banques ou les marchés financiers, en augmentant l’offre de fonds prêtables. Précisons ici qu’achat d’action ou d’obligation ne permet le financement direct de l’Etat ou d’entreprises que s’il s’agit d’actions ou d’obligations nouvelles (on parle de marché primaire) ; en effet, s’il y a achat d’actions ou d’obligations anciennes, déjà achetés à l’entreprise ou à l’État précédemment, il n’y a pas de financements nouveaux mais seulement un changement de créancier ou de propriétaire : on est sur le marché secondaire.

Même si globalement, les ménages ont une capacité de financement, vous le savez, pour des achats importants comme l’achat d’une voiture ou d’un logement, les ménages n’ont pas suffisamment d’épargne pour régler ces achats ; dès lors, ils doivent emprunter aux banques.