Politique climatique

La politique climatique regroupe les mesures prises par les pouvoirs publics pour améliorer le climat, notamment réduire le réchauffement climatique.

La politique climatique regroupe les mesures prises par les pouvoirs publics pour améliorer le climat, notamment réduire le réchauffement climatique. Elle a pour objectif intermédiaire de réduire l’émissions de gaz à effet de serre comme le CO2.

Les mesures sont de nature réglementaire (voir réglementation) ou économique : ces dernières sont de deux sortes, la taxation des émissions de gaz à effets de serre et la création d’un marché des quotas d’émission (voir ces notions).

Les politiques climatiques, après avoir fait un grand pas en avant avec le protocole de Kyoto dans lequel les Etats signataires se fixaient des objectifs contraignants, se sont essoufflées. La COP 21 de novembre 2015 a abouti à la signature d’un accord quasi universel cette fois-ci mais non contraignant : les pays s’imposent eux-mêmes des objectifs intermédiaires. De plus, il contient un mécanisme d’aide aux pays en développement pour les aider dans la lutte contre le changement climatique et un soutien aux actions des acteurs non publics.

Les principaux problèmes d’une politique climatique sont que ses effets se constatent sur le long terme (les hommes politiques ayant plutôt tendance à raisonner sur le court terme) et ses aspects : il est nécessaire de négocier avec l’ensemble des pays de la planète, ce qui est évidemment complexe, les priorités des uns et des autres étant diverses.

Un autre problème lié est la nature des pays en cause. Alors que ce sont les pays pauvres qui risquent d’être le plus touchés par le réchauffement climatique, ce sont les pays développés qui ont depuis le XIXe siècle, le plus émis de gaz à effet de serre et ce sont les pays émergents qui tendent à en émettre le plus. Peut-on (les pays riches) le leur reprocher et leur demander de réduire leurs émissions, le stock de gaz à effet de serre dans l’atmosphère provenant pour sa plus grande part des pays aujourd’hui développés ?

La lutte contre le réchauffement climatique se mesure par la hausse des températures sur la terre. Avec un objectif international d’une hausse de moins de 2 degrés voire de tendre vers une hausse de seulement 1,5 degrés par rapport aux niveaux préindustriels d’ici à 2100, on peut suivre le respect de cet objectif.

Il existe des objectifs intermédiaires que les pays se fixent en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Par exemple, l’Union européenne s’est fixé un objectif de baisse de 40 % de ses émissions de 1990 à 2030 et de 80 à 95 % d’ici 2050 (réduction de 40 % en 2030 par rapport à 1990 et division par 4 d’ici 2050 toujours par rapport à 1990 pour la France). Le suivi des émissions permet donc de savoir si les objectifs sont en voie d’être atteints ou non.

Assimiler politique climatique et politique environnementale, cette dernière étant bien plus large (autres types de pollution que celles ayant pour effet d’augmenter la présence de gaz à effet de serre et autres politiques sur l’eau, la biodiversité, etc.).

Se tromper dans les dates qui entourent la mesure de la croissance ou de la décroissance des gaz à effet de serre.